Il n'y a pas de hasards, il n'y a que des rendez-vous. Paul Eluard
"J'ai besoin de m'abreuver à la fontaine d'où je coule de source", Serge Doubrovsky. "La mienne, se trouve quelque part en bordure d'un
maquis où les fleurs disputent de parfum et les arbres de dignité", Anne-Marie Sambroni.
Les photographies des albums sont personnelles. Par contre, certains clichés qui illustrent les articles ont été empruntés sur la toile. Si le propriétaire de ces illustrations me
le demande, je les supprimerai.
Il n'y a pas de hasards, il n'y a que des rendez-vous. Paul Eluard
Le myosotis, et puis la rose,
Ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose !
Mais pour aimer les coqu'licots
Et n'aimer qu'ça... faut être idiot !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà :
Quand j't'aurai dit, tu comprendras !
La premièr' fois que je l'ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu d'un champ de blé.
Et sous le corsag' blanc,
Là où battait son cœur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.
C'est très curieux comm' tes yeux brillent
En te rapp'lant la jolie fille !
Ils brill'nt si fort qu'c'est un peu trop
Pour expliquer... les coqu'licots !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà
Quand je l'ai prise dans mes bras,
Elle m'a donné son beau sourire,
Et puis après, sans rien nous dire,
Dans la lumière de l'été
On s'est aimé ! ... on s'est aimé !
Et j'ai tant appuyé
Mes lèvres sur son cœur,
Qu'à la plac' du baiser
Y avait comm' une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.
Ça n'est rien d'autr' qu'un'aventure
Ta p'tit' histoire, et je te jure
Qu'ell' ne mérit' pas un sanglot
Ni cett' passion... des coqu'licots !
Attends la fin ! tu comprendras :
Un autr' l'aimait qu'ell' n'aimait pas !
Et le lend'main, quand j'lai revue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu du champ de blé.
Mais, sur le corsag' blanc,
Juste à la plac' du cœur,
Y avait trois goutt's de sang
Qui faisaient comm' un' fleur :
Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme !
Un tout p'tit coqu'licot.
Interprétée par Mouloudji, paroles Raymond Asso, musique Claude Valéry 1951
Depuis le moment
Où je t'ai
connue
Hélas follement
Je n'ai pas cessé
De penser à
toi
Comme un insensé
Ramona, j'ai fait un rêve
merveilleux
Ramona, nous étions partis tous les deux
Nous allions lentement
Loin de tous les
regards jaloux
Et jamais deux amants
N'avaient connu de soir plus doux
Ramona, je pouvais
alors me griser
De tes yeux, de ton parfum, de tes baisers
Et je donnerais tout pour revivre un
jour
Ramona, ce rêve d'amour
Mais ce doux roman
N'était seulement
qu'un rêve d'amant
Par ta cruauté
Tout autre a été
La
réalité
Saint Granier (1927) – L. Wolfe Gilbert
Quand j'étais petit, haut comme trois pommes
Je parlais bien fort... pour être un homme
Je disais: "Je sais, je sais... je sais"
C'était le début, c'était le printemps
Et quand j'ai eu mes dix-huit ans
J'ai dit: "Je sais... ça y est, cette fois, je sais"
Et aujourd'hui, des jours, je me retourne
Je regarde la terre, où j'ai quand même fait les cent pas
Et je sais toujours pas comment elle tourne
Vers vingt-cinq ans, je savais tout
L'amour, les roses, la vie, les sous
Ben oui! L'amour... j'en avais fait tout le tour
Mais heureusement, comme les copains
J'avais pas mangé tout mon pain
Au milieu de ma vie... J'ai encore appris
Ce que j'ai appris?... ça tient en trois-quatre mots
Le jour où quelqu'un vous aime... il fait très beau
Je peux pas mieux dire... il fait très beau
C'est encore ce qui m'étonne dans la vie
Moi qui suis à l'automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse
Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire: "Je sais"
Seulement, plus je cherchais et puis moins je savais
Y'a cinquante coups qui ont sonnés à l'horloge
Je suis encore à ma fenêtre, je regarde et je m'interroge
Maintenant, je sais... Je sais qu'on ne sait jamais
La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit, ni la couleur des choses
C'est tout ce que je sais... mais ça je le sais!
Philip Green - Jean-Loup Dabadie (1974)
Et avec la voix de Jean Gabin http://www.youtube.com/watch?v=orDR4JA91F4
Une brise de danses
Par une route sans fin
Les pas des feuilles plus rapides
Les nuages cachent ton ombre.La bouche au feu d’hermine
À belles dents le feu
Caresse couleur de déluge
Tes yeux chassent la lumière.La foudre rompt l’équilibre
Les fuseaux de la peur
Laissent tomber la nuit
Au fond de ton image.
Paul Eluard L'Amour, la poésie
Lascia da cantu amarore è tristezza
amarore è tristezza
A vita hè corta è u tempu ùn aspetta
è u tempu ùn aspetta
Lascia da cantu amarore è tristezza
amarore è tristezza
Veni à ballà piglia gustu à a festa
piglia gustu à a festa
Quand'è tù balli pocu impreme l'età
Tuttu ognunu s'arrizza è si mette à ballà
Faci à strappa catene
Metti focu in le vene
A notte và spampillente di lumi
Spampillente di lumi
Batte a festa u piacè corre à fiumi
u piacè corre à fiumi
Ne trema l'aria è a terra dinù
è'a terra dinù
S'infiara l'ora
Quand'è Tù
Balli tù
Quand'è Tù Balli tù
Quand'è Tù Balli pocu impreme l'età
Tuttu ognunu s'arrizza è si mette à ballà
Faci à strappa catene
Metti focu in le vene
Quand'è Tù Balli pocu impreme l'età
Tuttu ognunu s'arrizza è si mette à ballà
Faci à strappa catene
Metti focu in le vene
Feli
http://www.youtube.com/watch?v=VyDq5xjX25U&feature=related
Sognu di ste labbre
Di sta voce chjara è pura
Mai spentu ricordu di tè
Quella notte cui cun tè
Sognu, mi lamentu
U mio core, ‘n hà primura
Di a vita aspettu dumane
Invinuchjatu, guardu u mare
Spart’u mondu cun tè
Ma tu, ti ne vogli’andà
Canteraghju vittoria
Luntanu da tè, pensu sempre che
Sei intornu a mè, sognu di tè
Canteraghju, canteraghju a tè
A canzona l’o i mé
Piengu è so male
Pregu u celu fin’a more
Cui dai monti, guidi front’ a tè
Per svegliammi da stu sognu
Sè tu mori, eu diné
Interprétée par Amaury Vassili