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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 13:11
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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 23:02

Tel un verre que je lève en mémoire de notre amitié, Pascal, je te dédie ce texte.

Plaisir de vivre, plaisir d'aimer
Ode à la vie et aux années passées
Retenir le meilleur, se souvenir du pire
Se moquer du temps et le laisser courir.

Plaisir de vivre, plaisir de rire
Connaître les autres, leur offrir un sourire
Goûter aux bons moments, les savourer
Comme la gourmandise, en abuser.

Plaisir de vivre, plaisir d'amis
Avoir envie d'avoir envie
Et se souvenir de cet ami.

Plaisir de vivre, plaisir d'être
Comme la féerie du rêve, faire briller le soleil
Et réécrire sa vie à chaque réveil.

D’après Kalolo allias

http://www.youtube.com/watch?v=lFrvadCLhEw&NR=1

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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 21:33

Tu verras bien qu'un beau matin fatigué
J'irai m'asseoir sur le trottoir d'à côté
Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi
Assis par terre comme ça

Le temps d'un jean et d'un film à la télé
On se retrouve à vingt-huit balais
Avec dans le cœur plus rien pour s'émouvoir
Alors pourquoi pas s'asseoir


Depuis le temps qu'on est sur pilote automatique
Qu'on fait pas nos paroles et pas notre musique
On a le vertige sur nos grandes jambes de bazar
Alors pourquoi pas s'asseoir

J'appuie sur la gachette accélérateur
Y a que des ennemis dans mon rétroviseur
Au-dessus de cent quatre-vingts je perds la mémoire
Alors pourquoi pas s'asseoir

La nuit je dors debout dans un R.E.R.
Dans mon téléphone tu sais j'entends la mer
Y a pas le soleil dans ma télé blanche et noire
Alors pourquoi pas s'asseoir

 

Interprétée par Alain Souchon

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 13:43

Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête …
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l’on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreille …
Cerises d’amour aux robes pareilles
Tombant sur la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu’on cueille en rêvant
Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d’amour
Evitez les belles …
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai point sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi vos peines d’amour
J’aimerai toujours le temps des cerises
C’est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte …
Et Dame Fortune, en m’étant offerte
Ne pourra jamais fermer ma douleur
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur

Paroles de Jean-Baptiste Clément Musique d’Antoine Renard 1866

http://www.dailymotion.com/video/x1s06b_letempsdescerises_music

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 22:05

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...

Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...

Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...

 

Maurice Druon
http://www.dailymotion.com/related/x1s06b/video/x20ldk_lechantde-la-liberation_politics?hmz=74616272656c61746564

Amicu un' senti i curbacci in la piegghja arrabiati
Amicu un' senti lagna i paesi incadenati
Aio, patriotti di campagna o di citta chj ghje l'ora
Sta sera un' dubita chi u nemicu l'avemu da lampa fora
Ogn'unu he cusciente oramai di l'improntu di a mossa
Amicu s'e tu caschi venera un'altr'omu a la riscossa
Dumane sicchera u to sangue sott' a le so botte
Cantate o'fratelli chi ci sente a liberta sta notte

traduit par Antoine Maestracci

 

 

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 20:13


Et toi où es-tu dans l’espace ?

On pourrait se rejoindre
J’ai des rêves à te peindre

Mais oublie tes nuits sans sommeil
De l'infini jusqu'au soleil
Je t'apprendrai à vivre avec
Et tellement d'autres choses
L'envie en overdose

Retrouve moi Rue des étoiles
La deuxième après Jupiter
Je connais un endroit pas mal
D'où l'on peut voir tout l'univers

Retrouve moi Rue des étoiles
Pas loin du Boulevard de l'Ether
A bord de mon vaisseau spatial
On se rappellera la Terre

 

La Terre

 

Grégoire

 
http://www.youtube.com/watch?v=4pQW4fDvgfg

Je suis sûre que tu as trouvé un coin d'où l'on peut voir tout l'univers, j'espère que je te retrouverai rue des étoiles, et qu'on se rappellera la Terre :)

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 22:08
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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 23:24



- Que signifie "apprivoiser" ? demanda le petit prince.

- C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie "créer des liens..."

- Créer des liens ?

- Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...

- Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...

- C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses... […] S'il te plaît... apprivoise-moi !

- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.

- On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !

- Que faut-il faire? dit le petit prince.

- Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...

Le lendemain revint le petit prince.

- Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le cœur...

Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche:

- Ah! dit le renard... Je pleurerai.

- C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...

- Bien sûr, dit le renard.

- Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.

- Bien sûr, dit le renard.

- Alors tu n'y gagnes rien !

- J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.

Puis il ajouta:

- Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.

Le petit prince s'en fut revoir les roses:

- Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisé et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.

Et les roses étaient bien gênées.

- Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.

Et il revint vers le renard:

- Adieu, dit-il...

- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.  C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. Les hommes ont oublié cette vérité. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...


Antoine de Saint Exupéry, le Petit Prince

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 22:48

7 mars 2007

 

Petit prince, allumeur d’étoiles, musicien qui vient du ciel et qui fait jouer ses mains sur un morceau de bois… tu y es pour de bon au ciel maintenant.

 

Jamais je ne m’en serais doutée.

 

J’aimerais tant te revoir, te parler comme on faisait sur les escaliers de Saint Charles. J’en aurais tant à te raconter. Tant d’années sans te revoir.

Et ce que je n’ai jamais osé faire : te serrer dans mes bras.

 

Si tu savais ce chagrin, si tu savais combien tu étais aimé. Toi qui disais « je ne veux pas décevoir mes parents, ma famille ».

Tant de souvenirs, des miettes de souvenirs que j’essaie de rassembler. Cette calculatrice qui renferme un trésor.

 

Et puis ce « besoin de croire » que je t’avais argumenté, la dernière fois qu’on s’est vus, la dernière. Je ne voudrais pas que ce soit la dernière. Argumenté juste pour frimer. « Sacré raisonnement » tu m’avais dit. C’est toi qui pourrais me dire, à présent, s’il a un peu d’espoir ce raisonnement.

 

Si sensible, courageux, intelligent. C’est bête de vouloir énumérer des adjectifs pour te définir. Il en manque tant. C’est comme les souvenirs.

 

J’espère que je te reverrai un jour. Tu vas me manquer. Tu seras toujours vivant dans mes pensées.

 

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 22:03

...

C'est peut-être ça la jeunesse: croire les êtres inséparables et les choses éternelles.

Telle est la vie des hommes. Quelques joies très vite effacées par d'inoubliables chagrins.
Marcel Pagnol, Le château de ma mère

7 mars 2007

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