7 mars 2007
Petit prince, allumeur d’étoiles, musicien qui vient du ciel et qui fait jouer ses mains sur un morceau de bois… tu y es pour de bon au ciel maintenant.
Jamais je ne m’en serais doutée.
J’aimerais tant te revoir, te parler comme on faisait sur les escaliers de Saint Charles. J’en aurais tant à te raconter. Tant d’années sans te revoir.
Et ce que je n’ai jamais osé faire : te serrer dans mes bras.
Si tu savais ce chagrin, si tu savais combien tu étais aimé. Toi qui disais « je ne veux pas décevoir mes parents, ma famille ».
Tant de souvenirs, des miettes de souvenirs que j’essaie de rassembler. Cette calculatrice qui renferme un trésor.
Et puis ce « besoin de croire » que je t’avais argumenté, la dernière fois qu’on s’est vus, la dernière. Je ne voudrais pas que ce soit la dernière. Argumenté juste pour frimer. « Sacré raisonnement » tu m’avais dit. C’est toi qui pourrais me dire, à présent, s’il a un peu d’espoir ce raisonnement.
Si sensible, courageux, intelligent. C’est bête de vouloir énumérer des adjectifs pour te définir. Il en manque tant. C’est comme les souvenirs.
J’espère que je te reverrai un jour. Tu vas me manquer. Tu seras toujours vivant dans mes pensées.